Le matériel du surfcasteur

Le matériel très spécifique à cette technique doit être robuste pour résister à l'environnement marin. Les assauts répétés du sable, des embruns salins, du vent, des puissantes vagues mettent à rudes épreuves l'équipement du pêcheur. L'entretien régulier et le rinçage du matériel après chaques sorties sont souvent ressentis comme une contrainte. Il est pourtant le gage d'un bon fonctionnement et la garantie de conserver son matériel quelques années.


L'équipement de base du « surfcasteur » doit être léger, l'accès parfois difficile aux plages impose le franchissement du cordon dunaire et de longues marches épuisantes dans le sable fin et mou pour accéder aux meilleurs postes.


Les cannes utilisées, généralement en trois brins et en carbone haut module, sont longues de 4.5 mètres à 5 mètres permettant de soustraire le fil aux vagues afin de réduire les fausses touches et le désensablement du plomb sous leurs effets. Elles doivent être puissantes et robuste pour pouvoir jeter des plombs pesant aller jusqu'à 200gr ou des appâts volumineux. Une puissance de canne de 100-200gr est le bon compromis pour un grand nombre de situations.


Un moulinet robuste de type lourd sera le complément idéal de la canne. Sa bobine doit être de grande contenance au minimum de 200m garni de nylon mono filament ou de tresse. La bobine est remplie à ras bord pour effectuer de meilleurs lancers. Le fil utilisé varie énormément, du 30/100mm pour certaines pêches fines de bord ou demandant d'atteindre de longues distances, au 60/100mm pour certaines pêches lourdes ou à reculer.


La pique fait également partie des éléments indispensables au pêcheur en « surf ». Support pour la canne, elle permet de la maintenir à la verticale. Elle doit être solide à l'image de tout le matériel et de grande taille pour soustraire encore plus le fil aux effets des vagues et pour éviter le désensablement par le retrait des vagues.


Le reste des accessoires prend place dans un sac à dos ou une boite à pêche, voire dans une caisse posé sur un chariot. Le petit matériel se compose de bas de lignes, d'émérillons, de perles, d'agraphes, d'hameçons de toute sortes du numéros 2 au 8/0, de bobines de fil de divers diamètres, de lumières de scion, d'une lampe frontale et quelques piles de rechanges, d'aiguilles à vers, de fil élastique à ligaturer les appâts, d'un couteau, de chiffons et il ne faudra pas oublier les essentiels plombs de grammages et de formes différentes.

 

 

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